Mario
Marcel Gisler, Suisse, 2018o
Mario, en passe de devenir footballeur professionnel, tombe pour la première fois dans sa vie amoureux de Léon, le nouveau joueur venu d’Allemagne. Celui-ci est également attaquant et pourrait être un sérieux concurrent quand il s’agira de sélectionner celui qui monte dans la première équipe. Mais Mario ne veut pas penser à cela. Il veut être près de Léon, le sentir et le toucher. Cela ne reste pas longtemps caché aux autres joueurs et bientôt les premiers ragots circulent. Mario voit sa carrière de footballeur en danger, mais ne veut à aucun prix perdre Léon. Il doit prendre une décision…
Le film est conduit par une trame narrative simple mais pas simpliste, octroyant l’espace nécessaire à l’amour grandissant de Mario et Léon. Dès lors chacun de leurs gestes devient prégnant et fait contrepoint à l’hyper-masculinité d’un milieu sportif sans compromis. La caméra de Sophie Maintigneux cerne à merveille les sentiments antagonistes des deux jeunes, partagés entre l’envie d’aimer et la peur de perdre le contrôle d’une carrière prometteuse. Max Hubacher (Mario) et Aaron Altaras (Léon) délivrent un jeu d’une grande finesse, évitant parfaitement les écueils du pathos.
Adrien KuenzyAusgerechnet der Neue im Team des Berner U21-Fußballclubs ist es, in den sich Mario (Max Hubacher) verliebt. Beide sind Stürmer, ein "Traumpaar", witzelt Marios Vater, der seinen Sohn in die erste Liga aufsteigen sehen will. Um das zu erreichen, muss sich Mario entscheiden zwischen Liebe und Karriereambitionen. Denn Homosexualität im Profifußball gilt immer noch als Tabu. Marcel Gisler ist einer der ersten, der sich dem brisanten Thema mit einem Spielfilm nähert. Die Handlung aber ist arg konstruiert, der Film eine dialoglastige Predigt. Man wünscht sich mehr von den Blicken zwischen den Hauptdarstellern und ihrem Gefühlskampf - und weniger repetitive Debatten.
Carolin Werthmann