La belle époque
Nicolas Bedos, France, 2019o
Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, 40 ans plus tôt, il rencontra le grand amour.
Avec ses dialogues mordants et sa mise en scène virevoltante, Nicolas Bedos orchestre une chronique joyeusement nostalgique sur les affres de l’amour face au temps qui passe.
Barbara ThéateOn pense à The Game de David Fincher, à Truman Show de Peter Weir, et même à la série L'île fantastique ! Le talent et l'inspiration de Bedos en plus. Soit beaucoup plus. A 39 ans, le réalisateur a la maturité d'un sexagénaire, portant sur le couple et sur la société un regard à la fois tendre et désespéré. Chaque situation, chaque réplique font mouche et touche. Le plus impressionnant est qu'il a écrit seul ce scénario ultra-compliqué sans s'emmêler les crayons. Une véritable prouesse.
Christophe CarrièreLa belle époque, deuxième long métrage de Nicolas Bedos, est une très belle réussite. Rares sont les comédies françaises aussi inventives, aussi rythmées, mélangeant avec autant de finesse cocasserie et émotion et bénéficiant en plus d’une telle distribution XXL.
Jean-Jacques CorrioDie Komödie spielt geschickt mit Sentimentalitäten und Erinnerungen. Es ist französisches Starkino, Daniel Auteuil und Fanny Ardant geben mit bissigem Dialogwitz das Paar, dessen Ehe nur in der Vergangenheit gerettet werden kann. Wo man hinschaut, tauchen weitere bekannte Gesichter auf. Diese Art von Nostalgie lässt man sich gerne gefallen.
Matthias Lerf